La Nouvelle-Zélande espère séduire les nomades numériques

Comme de nombreux pays, la Nouvelle-Zélande compte bien profiter du boom des travailleurs à distance. Le pays autorise depuis peu les visiteurs ayant un simple visa de tourisme à télétravailler pour un employeur basé dans leur pays d’origine.

Nouvelle condition d’entrée pour les digital nomads

Depuis le 27 janvier dernier, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a assoupli les règles permettant de venir en télétravaille dans le pays du kiwi. Les salariés, auto-entrepreneurs ou freelance ayant déjà un employeur étranger pourront venir télétravailler pendant 90 jours en Nouvelle-Zélande. Le visa pourra même être prolongé jusqu’à neuf mois, mais le visiteur pourra être redevable d’impôts néo-zélandais pendant cette période.

Pour Nicola Willis, le ministre des Finances néo-zélandaise, pourra faciliter l’accès et renforcer l’attrait du pays, en tant que destination potentielle pour le tourisme.

Déclin du tourisme

Depuis la crise du Covid-19, le pays est confronté à des difficultés économiques, avec une croissance qui stagne, un taux de chômage qui augmente et le nombre de citoyens cherche des emplois à l’étranger.

Le tourisme est une industrie vitale pour le pays, or les chiffres du tourisme montrent que les arrivées en provenance d’une grande partie des pays restent inférieures aux nveaux près-Covid-19.

Visa pour les digital nomads

De nombreux pays, plus de 50, proposent des visas pour ce type de population, avec des conditions particulières pour chaque pays.

Il est régulièrement demandé de gagner un certain salaire annuel, généralement plus de 20.000 €, dans le meilleur des cas, et pouvant monter jusqu’à plus de 60.000 € (10 millions de Yens) pour le Japon.

De même, pour le Japon, ce visa n’est valable que 6 mois et non renouvelable.

Dans certains pays, la présence des digital nomads est de moins en moins accueillie comme en Espagne, où l’afflux de touristes et de digital nomads surcharge le secteur immobilier.