L’exposition universelle 2025 à Osaka, le Japon ouvre une fenêtre sur le futur

L’exposition universelle de 2025 se déroule à Osaka, Japon, du 13 avril au 13 octobre 2025, sur la thématique ‘’Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain’’. La ville d’Osaka a déjà réalisé une exposition universelle en 1970.

Candidature française

La France a déposé un dossier pour réaliser cette exposition universelle en novembre 2016, sous la présidence de François Hollande.

La ville hôte était Paris, avec comme thématique ‘’ La connaissance à partager, la planète à protéger ‘’.

Mais janvier 2018, Édouard Philippe annonce que la France retire sa candidature à cause d’un risque financier. Deux grands projets auraient dû se suivre à quelques mois d’intervalles (Jeux Olympiques et Paralympiques en août-septembre 2024, suivie de l’exposition universelles) et les moyens financiers auraient été trop importants à investir.

Le Bureau international des expositions désigne Osaka comme ville hôte en novembre 2018.

Une thématique autour des enjeux de demain

La thématique ‘’Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain’’, s’articule autour de trois sous-thématiques fondamentaux :

• Sauver des vies, a comme mots clés : la santé, la science du vivant, la médecine et les ressources naturelles. La sous-thématique s’inscrit également à des objectifs de développement durable.
• Autonomiser les individus, a comme mots clés : l’alimentation, l’éducation, la culture et la citoyenneté.
• Connecter les cœurs, a comme mots clés : le digital/numérique, la diversité et l’inclusion et l’économie circulaire.

Ces thématiques mettent en avant les futures problématiques de vieillissement de la population, de santé, de développement durable et la transformation numérique des populations vieillissantes. L’objectif est d’encourager la coopération mondiale et internationale pour créer une société technologique, plus inclusive et plus respectueuse de l’environnement.

Yumeshima, une île urbaine utopie

Le site principal a été conçue par l’architecte Sou Fujimoto et correspond à Yumeshima, qui est une île artificielle d’environ 155 hectares. Yumeshima signifie « île des rêves » en japonais.

L’île est un laboratoire vivant avec des expériences immersive, avec des innovations architecturales dont des pavillons éco-conçus, des solutions de mobilités, et démonstrations technologiques.

Le Grand Anneau – Grand Ring

Une immense structure en bois a été construite, conçu par l’architecte Sôsuke Fujimoto et dénommé le ‘’Grand Ring’’, soit le ‘’Grand Anneau’’.

La structure construite entoure du site grâce à ces deux kilomètres de circonférence, 2025 mètres pour être précis, comme faisant référence à l’année de l’événement. C’est un îlot de végétalisation couvrant 2,3 hectares et comporte 1.500 arbres et quatre bassins.

La construction mesure environ 20 mètres de haut en nécessitant 27.000 mètres cubes de bois. Ce bois vient à 70% de cyprès et de cèdres japonais et à 30% de pin écossais.  Ce bâtiment comprend un toit végétalisé et légèrement incliné, pour servir de promenade et pour permettre de s’y abriter contre le soleil ou la pluie.

Cette structure est tellement grande, qu’elle est rentrée dans le Guinness Record et a coûté 34,4 milliards de Yen, soit 210 millions d’euros environ.

La mascotte

La mascotte, Myaku-Myaku est créée par ‘’mountain mountain’’, des designers tokyoïtes dirigé par Kohei Yamashita.

Elle ressemble à une silhouette bleue, symbole de l’eau avec des formes mouvantes, avec le logo rouge de l’exposition, fait de cellules incarnant la ‘’brillance de la vie’’ et est ‘’née de la fusion de cellules et d’eau’’.

Le visage est entouré d’un cercle de boules rouges, avec cinq yeux et un sixième au niveau de la queue.

Quoi admirer lors de l’exposition

Les attractions phares sont une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones et un minuscule cœur battant cultivé à base cellules-souches.

La participation de la France

Parmi les 160 pavillons, le pavillon français, se trouvant non loin du pavillon japonais, est placé près d’une entrée. Il a été conçu comme une scène de théâtre et est drapé blanc. Il est placé sous le signe de l’« Hymne à l’amour ». 

Le pavillon abrite des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans un style du studio d’animation Ghibli et inspirée d’une scène de la « Princesse Mononoké », une gargouille de Notre-Dame, des expositions sur l’artisanat de luxe ou encore les vins d’Alsace.

Les parrains du pavillon français sont Sophie Marceau et Teddy Riner, qui l’ont inauguré. Deux autres parrains s’y rendront ultérieurement et sont Antoine Dupont et Léa Seydoux.

L’exposition permanente s’étale sur 1.560 m², dont :

• 330 m² de jardin comprenant un olivier millénaire et venant du sud de la France.
• 200 m² d’exposition temporaire, avec un bistrot et un espace d’événements.

Nombres de visiteurs en demi-teinte

Pour le moment, les ventes de billets ne sont pas au rendez-vous. L’objectif était de vendre 14 millions de billets mais seulement 8,7 millions ont trouvé preneurs. A terme, un objectif de 28 millions de visiteurs est prévu.

L’exposition de Shanghai en 2010 avait attiré 64 millions de visiteurs, qui représente en soi un record.

L’héritage de l’exposition universelle

L’île de Yumeshima devrait se transformer en quartier modèle en intégrant des solutions testées pendant l’exposition.

Réserver son billet

Pour réserver son billet en ligne : expo2025

Comment y aller

Il n’existe aucun vol direct entre Paris et Osaka, mais nous proposons plusieurs solutions :

• Les vols directs : Plusieurs compagnies proposent des vols directs Paris Osaka (aéroports de Kansai). La durée du vol est d’environ 13 heures. Comptez entre 500 € et 1 000 € pour un aller-retour en classe économique.

• Les vols avec escale : Pour des options plus économiques, vous pouvez opter pour des vols avec escale à Dubaï, Doha ou Amsterdam. Cela peut réduire le coût du billet, mais rallonge le temps de trajet à 15 ou 16 heures.

Que faire à Osaka après (ou avant) l’exposition universelle

Hébergement

• Tennoji : pour les voyageurs en quête de culture
• Osaka Castle Area : pour les voyageurs en quête d’histoire
• Namba : les voyageurs en quête de vie nocturne et de divertissement

Quoi visiter (petite sélection de lieux)

• Le château d’Osaka : construit en 1583 et détruit en 1945 pour être rénové par la suite. Il abrite un musée et d’un plus beau parc de la ville.
• Le sanctuaire Sumiyoshi-taisha : Grand sanctuaire Sumiyoshi, construit avant l’arrivé du bouddhisme au Japon.
• Le temple Shi Tennō-ji : construit en 593, avec la visite du jardin du Gokuraku-jôdô.
• Dōtonbori et le quartier de Namba : comprend de multiples centres commerciaux et restaurants, avec une vie nocturne animée.
• Umeda Sky Building : offre l’une des plus belle vue panoramique d’Osaka. Dessinée par l’architecte Hiroshi Hara.

Restauration

• Okonomiyaki (omelette locale),
• Takoyaki (boulettes de pâte),
• Kitsune Udon (soupe)

Déplacements

La ville offre plusieurs moyens de transport, comme un métro, un tramway et des bus.

Pour se déplacer dans d’autres villes vous pouvez prendre les Shinkansen.

Guide pour un séjour d’une semaine à Tokyo et Kyoto.

Une semaine de rêve au Japon : Tout ce qu’il faut savoir